Implants
Un implant dentaire est une racine artificielle placée par le chirurgien-dentiste dans l'os alvéolaire de l'un des maxillaires en remplacement de la racine d'une dent extraite et servant de support à une prothèse.

Sa forme est généralement cylindrique ou légèrement conique, ressemblant à une vis, en titane ou en zircone, avec une connexion au niveau supérieur, à l'emplacement de la gencive, pour permettre la pose d'un élément prothétique par vissage ou scellement.

Son diamètre varie entre 3 et 5mm et sa longueur entre 8 et 15mm.

Protocole opératoire

Cette technique sûre et efficace s'appuie sur des données scientifiques avec un recul clinique de plus de 20 ans. La pose d'un implant, réalisée sous anesthésie locale, est totalement indolore. Elle se pratique au cabinet dentaire ou en clinique.

Le choix se fait en fonction de l'emplacement, de la quantité d'os disponible, et des éléments anatomiques environnants à partir d'un examen radiologique et scanner de la zone à implanter.

Une asepsie rigoureuse est importante pour assurer le succès de l'intégration de l'implant.

Le chirurgien-dentiste après une anesthésie locale pratique une incision, puis il décolle la gencive pour accéder à l'os alvéolaire.

Ensuite il prépare l'emplacement de l'implant dans l'os en passant plusieurs forets de diamètre croissant. Le forage de l'os se fait à vitesse maitrisée et lente sous irrigation, pour respecter la structure et éviter tout échauffement de l'os. Le praticien arrête lorsqu'il à obtenu un puit d'un diamètre très légèrement inférieur à l'implant à poser.

L'implant est placé dans l'os le plus souvent par vissage et doit avoir une liaison forte avec l'os. le praticien replace alors la gencive et pose des points de suture.

Il faut attendre après la pose de l'implant, l'ostéo-intégration, qui peut durer plusieurs mois. L'implant va se souder complètement avec l'os et contrairement à la dent il n'y a pas de ligament alvéolo-dentaire.

Pour finir, une prothèse sera mise sur cet implant qui se comportera comme une racine artificielle.
Les actes opposables

Les tarifs d'honoraires applicables aux consultations, aux soins conservateurs (traitements de la carie, dévitalisation, détartrage etc.), aux soins chirurgicaux (extractions, etc.), aux actes radiologiques et de prévention (scellement de sillons, Examen Bucco Dentaire), sont déterminés d'après une liste, fixée en application de la convention dentaire.

Les tarifs conventionnels ne sont pas libres, ils sont dits "opposables" aux praticiens qui ont choisi d'exercer à titre "conventionné". Ces actes ne nécessitent pas de devis, le praticien peut répondre à l'interrogation du patient sur leurs coûts.

Des dépassements d'honoraires sont possibles dans les cas suivants :

  • d'une exigence particulière du patient, par exemple, une consultation en dehors des horaires habituels du cabinet.
  • soins d'un chirurgien-dentiste qui dispose d'un droit permanent à dépassement (DP)


Les actes effectués chez un chirurgien-dentiste non conventionné sont pris en charge par l'Assurance Maladie et le remboursement se calcule sur la base d'un tarif dit « d'autorité », inférieur au tarif de convention.

En cas de dépassement ou d'honoraires libres, le chirurgien-dentiste est tenu de fixer ses honoraires « avec tact et mesure » et d'en informer son patient au préalable. Ils peuvent éventuellement être pris en charge par l'assurance complémentaire santé, selon les clauses du contrat.
Entente directe

Les tarifs d'honoraires des soins prothétiques (couronnes, bridge, appareils mobiles etc.) et orthodontiques (alignement des dents), peuvent faire l'objet d'une entente directe avec le patient.

Dans ce cas, le chirurgien-dentiste fixe ses honoraires librement avec tact et mesure, et évalués en fonction de la difficulté et de la complexité du cas ainsi que des charges professionnelles propres à chaque cabinet dentaire et de la notoriété du praticien. Ils peuvent également varier en fonction du nombre d'éléments réalisés au cours d'un même traitement.

Le praticien en informe son patient au préalable par l'établissement d'un devis descriptif du traitement et des actes prévus. (informations supplémentaires sur le devis).

La sécurité sociale ne prend pas en charge le montant des honoraires supplémentaires. Ils peuvent éventuellement être pris en charge en partie ou en totalité par l'assurance complémentaire santé, selon les clauses du contrat.
Les actes non remboursables

Dans les nombreux actes dentaires non remboursables (NR) par l'Assurance Maladie obligatoire on distingue deux catégories :

  • Les actes inscrits à la nomenclature générale des actes professionnels, mais ne remplissant pas les conditions (hors condition d’attribution) donnant droit au remboursement.
  • Les actes hors nomenclature (HN), non inscrits à la nomenclature générale des actes professionnels.


Seule l'assurance complémentaire peut prendre en charge ces actes, partiellement ou en totalité selon le contrat souscrit par le patient.
Remboursements

Les actes dentaires avec dépassement sont remboursés par l'Assurance Maladie sur la base de tarifs conventionnels. Les lettres clés correspondantes sont (SPR) pour les soins prothétiques et (TO) pour les traitements d'orthodontie.

Taux de remboursement :
La Sécurité sociale rembourse selon un taux qui représente un pourcentage appliqué au tarif de responsabilité. Ce pourcentage, comme les tarifs, est différent selon la nature des soins.

Ticket modérateur :
C'est la différence entre le tarif de responsabilité et la part remboursée par la Sécurité sociale. Il a été créé pour sensibiliser les assurés aux dépenses de santé. Le ticket modérateur est très souvent remboursé par l'assurance maladie complémentaire.

En revanche, l'assurance maladie obligatoire pour certaines maladies longues et coûteuses a une prise en charge à 100% des frais médicaux. Dans ce cas, seuls les actes liés à la maladie sont exonérés du ticket modérateur et donc pris en charge à 100%.