La dentisterie restauratrice
 - Atteinte carieuse de l'émail et de la dentine

Le traitement vise à arrêter l'évolution de la carie et à éliminer les zones tissulaires abimées, favoriser la cicatrisation des tissus sains sous -jacent, éviter la récidive, restaurer la forme anatomique et fonctionnelle de la dent.

Les cavités de restauration dentaire sont classées en :
  • cavités simples, une seule face,
  • cavités composées deux faces;
  • cavités composée trois faces et plus.


Les matériaux utilisés pour l'obturation de la cavité peuvent être :
  • métalliques (amalgame d'argent, incrustations coulées de type inlay, onlay)
  • translucides dont la teinte se rapproche de celle de la dent, composites, verres ionomères, ciments..


Si l'on compare, l'amalgame demeure en France la technique la plus couramment utilisée mais la part des composites augmente par la correction de leurs principaux défauts ( progrès des collages, augmentation de la dureté et la diminution de la rétraction). Les inlays nécessitent une étape de laboratoire, sont donc plus onéreux et ne sont toujours pas pris toujours en charge par l'assurance maladie obligatoire ou complémentaire.

Tenons dentinaires

Pour améliorer la rétention de la restauration lorsque la dent est très délabrée, le praticien à recours à des tenons dentinaires. Ce sont de très petites vis.


Le bilan orthodontique
Si un traitement orthodontique est envisagé, l'orthodontiste va prescrire des examens complémentaires (radiographies, moulages en plâtre, quelquefois photographies), faire un bilan clinique précis (avec des mesures et des constructions) pour proposer un plan de traitement adapté à la situation particulière du patient.

A ce moment, le patient (et sa famille) seront informés du type d’appareil nécessaire (Plusieurs appareils différents peuvent être nécessaires au cours d’une même phase de traitement), de la durée prévisible du traitement ou de la phase de traitement concernée ; La durée ne peut être qu’approximative car elle dépendra de la coopération du patient, d’une réponse individuelle au traitement qui n’est jamais totalement identique et d’un degré d’incertitude sur la croissance faciale résiduelle ou la persistance d’une parafonction comme la déglutition avec interposition de la langue.

C’est à ce moment que sera recueilli le consentement éclairé après avoir débattu de l’amélioration attendue, des contraintes et des risques éventuels du traitement ou de l’abstention de traitement.

Les malformations les plus fréquentes sont dues à :
  • La déformation des arcades dentaires liés à : la succion du pouce ou d'un autre doigt, l'interposition de la langue pendant la déglutition, la respiration par la bouche qui modifie la posture de la langue
  • Des dents trop grosses pour la taille de la bouche ou inversement,
  • Un décalage entre la croissance des deux mâchoires (squelettique)
  • L’absence d’une ou de plusieurs dents (agénésie)
  • Des dents incluses ou retenues dans la mâchoire