Le bilan orthodontique
 - Si un traitement orthodontique est envisagé, l'orthodontiste va prescrire des examens complémentaires (radiographies, moulages en plâtre, quelquefois photographies), faire un bilan clinique précis (avec des mesures et des constructions) pour proposer un plan de traitement adapté à la situation particulière du patient.

A ce moment, le patient (et sa famille) seront informés du type d’appareil nécessaire (Plusieurs appareils différents peuvent être nécessaires au cours d’une même phase de traitement), de la durée prévisible du traitement ou de la phase de traitement concernée ; La durée ne peut être qu’approximative car elle dépendra de la coopération du patient, d’une réponse individuelle au traitement qui n’est jamais totalement identique et d’un degré d’incertitude sur la croissance faciale résiduelle ou la persistance d’une parafonction comme la déglutition avec interposition de la langue.

C’est à ce moment que sera recueilli le consentement éclairé après avoir débattu de l’amélioration attendue, des contraintes et des risques éventuels du traitement ou de l’abstention de traitement.

Les malformations les plus fréquentes sont dues à :
  • La déformation des arcades dentaires liés à : la succion du pouce ou d'un autre doigt, l'interposition de la langue pendant la déglutition, la respiration par la bouche qui modifie la posture de la langue
  • Des dents trop grosses pour la taille de la bouche ou inversement,
  • Un décalage entre la croissance des deux mâchoires (squelettique)
  • L’absence d’une ou de plusieurs dents (agénésie)
  • Des dents incluses ou retenues dans la mâchoire



Fréquence des consultations
La consultation au cabinet dentaire doit être systématique au moins une fois par an pour un adulte et deux fois par an pour un enfant.

Cette habitude est à prendre dès le plus jeune âge. La fréquence personnelle de surveillance est à adapter avec le praticien en fonction du risque carieux, de l'efficacité du brossage, de l'état parodontal, des soins effectués.

L'absence de douleur dentaire n'est pas un signe d'absence de pathologie. Toute modification dentaire, gingivale ou buccale doit être un motif de consultation. La prévention et la prise en charge le plus tôt possible d'une pathologie sont les meilleures garants d'une bonne santé. De plus, le patient en consultant régulièrement diminue ses risques et donc sa durée de traitement dentaire.