Le bilan orthodontique
 - Si un traitement orthodontique est envisagé, l'orthodontiste va prescrire des examens complémentaires (radiographies, moulages en plâtre, quelquefois photographies), faire un bilan clinique précis (avec des mesures et des constructions) pour proposer un plan de traitement adapté à la situation particulière du patient.

A ce moment, le patient (et sa famille) seront informés du type d’appareil nécessaire (Plusieurs appareils différents peuvent être nécessaires au cours d’une même phase de traitement), de la durée prévisible du traitement ou de la phase de traitement concernée ; La durée ne peut être qu’approximative car elle dépendra de la coopération du patient, d’une réponse individuelle au traitement qui n’est jamais totalement identique et d’un degré d’incertitude sur la croissance faciale résiduelle ou la persistance d’une parafonction comme la déglutition avec interposition de la langue.

C’est à ce moment que sera recueilli le consentement éclairé après avoir débattu de l’amélioration attendue, des contraintes et des risques éventuels du traitement ou de l’abstention de traitement.

Les malformations les plus fréquentes sont dues à :
  • La déformation des arcades dentaires liés à : la succion du pouce ou d'un autre doigt, l'interposition de la langue pendant la déglutition, la respiration par la bouche qui modifie la posture de la langue
  • Des dents trop grosses pour la taille de la bouche ou inversement,
  • Un décalage entre la croissance des deux mâchoires (squelettique)
  • L’absence d’une ou de plusieurs dents (agénésie)
  • Des dents incluses ou retenues dans la mâchoire



La prothèse adjointe partielle
Prothèse à appui dentaire et gingival qui restaure une édentation partielle. La prothèse est amovible, elle doit être retirée pour le nettoyage et le brossage, puis remise en place par le patient.

Les difficultés de restauration de l'édentation partielle résident dans la résolution du problème délicat de la dualité tissulaire et la mixité de l'appui prothétique.

La dent est supportée par l'os et liée à celui ci par un ligament alvéolo-dentaire. Elle peut bouger d'environ 1/10 de mm sous l'effet des forces de mastication.

La gencive recouvre l'os au niveau de la zone édentée. C'est un tissu mou qui se laisse déprimer sous l'effet des contraintes et retrouve ensuite sa forme initiale. L'élasticité de la gencive est de 4/10 de mm à 1mm selon les endroits. Le praticien doit répartir de façon homogène les forces occlusales sur les dents et muqueuses pour réaliser une prothèse partielle équilibrée.

On distingue deux catégories :

Les prothèses en matière plastique (résine acrylique)

La prothèse est constituée d'une plaque en résine acrylique rose qui recouvre en grande partie les face palatines et linguales de dents. Elle prend appui sur la surface de la muqueuse gingivale. Elle est maintenue en bouche par des crochets qui prennent appui sur les dents restantes.

Les prothèses métalliques

La prothèse comporte une infrastructure coulée métallique. La plaque coulée repose sur les zones ostéo-muqueuses favorables au soutien. Les crochets coulés sont conçus avec la plaque. Des taquets occlusaux évitent l'enfoncement de la prothèse et transmettent les forces occlusales selon l'axe des dents pour éviter de les mobiliser.

Des préparations sur les couronnes des dents peuvent être réalisées pour améliorer la tenue. Des attachements sont possibles pour allier la rétention et l'esthétique.

Les métaux utilisés pour la coulée de la plaque métallique peuvent être des alliages de type stellite (cobalt, chrome, molybdène, nickel, tungstène) du titane ou des ors spéciaux.

Les parties prothétiques supportant les dents artificielles sont réalisées en résine acrylique.